24 juillet, 4 h 33, téléphone, la centrale de surveillance m'informe d'une intrusion dans le bâtiment... La journée commence bien. M'enfin, plus de peur que de mal. Les Vandales n'ont pas vandalisé et je peux me rendormir l'âme en paix. Matinée classique, mal au bide, tout petit déjeuner et le stress qui monte en même temps que passent les heures... Les conditions météo sont assez dégueu. Il a plu beaucoup hier soir et ce matin, le froid est vif et le plafond bas. Vers 12 heures, les bagages sont pliés et rangés et je décide de descendre au parc à vélos pour déposer mes chaussures de course pour le second run de CAP. Je revêts des fringues chaudes en prévision de la descente vers Bourg d'Oisans d'où nous partirons cet après midi, et me voici au parc à bikes. Dépose rapide, causette rapide avec un concurrent et hop hop sur le vélo pour attaquer les 21 virages dans le meilleur sens. Au premier coup de pédale, j'entends un craquement inquiétant et je retrouve ma chaîne sur la route. Cassée! B.... de M.... ! Et même pas une attache rapide pour réparer le malheur. Faut prendre une décision rapide (à défaut d'attache) et direction le réparateur que dis-je, le magicien aux doigts d'or qui va me restituer une machine en parfait état de marche. J'effectue la descente à donf et retrouve ma chérie à Bourg d'Oisans pour casser une petite croûte. La course part à 16 h et le parc ouvre à 14 h. Je retrouve Jean Luc au stade et nous installons les vélos dans le parc.
Au briefing des arbitres disais-je (avant d'appuyer sur Enter comme un crétin) nous apprenons que nous sommes près de 300 concurrents sur l'épreuve en provenance du monde entier (nous avons même un belge) et que ça va envoyer du super lourd. A 16 heures, coup d'envoi, les fauves sont lâchés et nous vl'à parti tout courant. Le premier run de CAP (5000 m) est effectué en 24'. Je sors du parc en 26' et des broques et j'attaque la partie vraiment difficile de l'exercice. Plus de 1000 m de dénivelé à reprendre jusqu'à l'Alpe d'Huez. Ca promet de piquer les jambes. Sur les 3 premiers kilomètres, on est d'entrée dans les forts pourcentages entre 10 et 11%. Les conditions météo sont bonnes avec du soleil et peu de vent. Mais ça monte et ça monte et ça remonte encore... Au moins jusqu'à la Garde où je suis en 21'. Temps pas trop mauvais. Au cours des 10 prochains kilomètres, on alterne les % plus ou moins importants mais jamais en deçà des 7%. Sur les quatre derniers kms, on se retrouve vent de face et je suis scotché à 6,5 km/h sur la pente. Y'a urgence à appuyer sur les pédales, sinon je vais me casser la gueule du vélo ! Au bout de 1 h 35, j'arrive au second parc à vélos pour le dernier run de CAP effectué dans un temps lamentable mais je n'avais plus assez de jambes et pourtant j'en avais deux (mais avec 4 ou 6 ça aurait été mieux !) Je franchis la ligne d'arrivée en 2 h 22' soit à la 227 ème place sur 300 partants et 2 classés. Beaucoup d'abandons dont mon pote Jean Luc sur casse mécanique (crevaison + dérailleur). Au total, compét' super dure (pour moi) car tu n'as jamais un instant pour souffler et tu dois être au max tout le temps. Bilan de la saison: deux grosses compétitions (Majorque et l'Alpe d'Huez) et finisher sur les deux ! Bon faudra quand même améliorer les temps. A partir d'octobre, on entamera la saison des courses à pieds. Mais pour l'instant, on part en vacances avec ma chérie avec au programme du repos, du soleil, de la gastronomie et du..... sport bien sûr ! Bises à tout le monde et bonnes vacances.